Effarouchement, murs de bulles, 100% forage, zonage… L'Usine Nouvelle a relevé six grands leviers employés par les développeurs de parcs éoliens en mer pour atténuer leur impact environnemental et économique lors des chantiers. Les pêcheurs demeurent néanmoins inquiets à Saint-Brieuc et le recyclage des pales n’en est qu’à ses débuts.
Le paysage a changé au large du Croisic et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Depuis septembre 2022, la quarantaine de marins-pêcheurs ligériens partage l’océan avec les 80 éoliennes General Electric du parc de Saint-Nazaire sur un périmètre de 78 km². Si le décor a drastiquement changé, les fonds, eux, semblent avoir été résilients. «Pour le moment, nous n’observons pas de modification majeure de qualité et de quantité de poisson sur le parc, résume Ion Tillier, directeur adjoint au comité des pêches Corepem. La seule chose qui a changé pour les marins-pêcheurs, c’est d’avoir un système de géolocalisation AIS, fourni par EDF, qui nous permet d’éviter toute collision au milieu du champ.»
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