La demande d’autorisation de création du futur centre de stockage des déchets radioactifs Cigéo vient d’être déposée auprès du ministère de la Transition énergétique. Réponse dans cinq ans au plus tard.
C’est un projet à maturation lente. Initié par la loi du 30 décembre 1991, le projet Cigéo de centre de stockage des déchets radioactifs, a demandé trois décennies d’études et de développement, pour aboutir, le 16 janvier, à la remise au ministère de la Transition énergétique de sa demande d’autorisation de création (DAC). «Le dossier déposé comprend plus de 10 000 pages et a demandé deux ans et demi de travail, détaille Pierre-Marie Abadie, directeur général de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). C’est le démarrage d’une nouvelle phase avec l’Autorité de sûreté nationale (ASN), qui va instruire la demande de l’Andra, avec l’appui technique de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et du groupe d’experts permanents.»
Après l’avis de l’ASN, les consultations réglementaires et l’enquête publique, la publication du décret d’autorisation de création de Cigéo devrait intervenir vers 2027. Le dossier vise à démontrer la sûreté des installations pendant toute la phase d’exploitation du futur site situé à Bure dans la Meuse, à 500 mètres de profondeur, et qui devrait durer un siècle. Idem quand le site sera fermé.
Les déchets à haute activité ne descendront qu’en 2085
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