En exploitant le flux de muons, des particules élémentaires venues de la haute atmosphère, des chercheurs du CEA développent un système de cartographie 3D d'installations vastes et difficiles d'accès, comme un réacteur nucléaire ou une pyramide. Leur solution doit être commercialisée dans l'année.
C’est une pluie infinie qui inonde, en permanence, la terre entière. Et passe totalement inaperçue. Produits dans la haute atmosphère, les muons sont des particules élémentaires «environ 200 fois plus lourdes qu’un électron», présente le chercheur du CEA Sébastien Procureur. «Ce sont des particules très pénétrantes : elles nous traversent et peuvent, selon leur énergie, parcourir plusieurs dizaines voire centaines de mètres dans la roche sans s’arrêter», développe-t-il. Invisible, mais pas indétectable, ce flux perpétuel de particules peut être exploité pour cartographier des structures grandes et inaccessibles. Comme un volcan, une pyramide ou, plus récemment, un réacteur nucléaire.
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