Si la profonde fissure détectée à Penly 1 fin février oblige EDF à réviser sa stratégie de contrôle du parc nucléaire, celles détectées à Penly 2 et Cattenom 3, bien qu'elles soient inattendues, sont moins problématiques pour le calendrier de maintenance.
Dans le nucléaire, une fissure en cache presque toujours d’autres. Le 6 mars, dans la mise à jour de sa déclaration à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) d’événements significatifs relatifs à la présence de fissures par corrosion sous contraintes, qui fait l’objet d’un programme de réparation portant sur les 16 réacteurs les plus récents et puissants du parc nucléaire français, EDF n’a pas uniquement déclaré la découverte d’une profonde fissure sur une ligne d’injection de sécurité du réacteur de Penly 1 (Seine-Maritime). L’exploitant du parc a également indiqué que ses contrôles avaient permis de détecter la présence de fissures de fatigue thermique, sur des lignes considérées comme sensibles à la corrosion sous contrainte du circuit d’injection de sécurité (RIS) des réacteurs Penly 2 et Cattenom 3.
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