La décision était très attendue, ou redoutée, c'est selon. Le nucléaire et le gaz feront bien partie de la taxonomie verte, a déclaré la Commission européenne ce 2 février, mais uniquement en tant qu’«énergies de transition», et non en tant qu’énergies renouvelables. «Le projet présenté aujourd’hui n’est pas une fin en soi mais un moyen d’atteindre un but : un avenir à faible émission carbone, alimenté par des énergies renouvelables», a répété Mairead McGuinness, la commissaire européenne aux Services financiers, lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Le projet de taxonomie verte doit aiguiller les investissements des fonds et des banques vers des projets durables, et le secteur du nucléaire comme celui du gaz craignaient de perdre en compétitivité s’ils n’étaient pas inclus.